Le secteur du conseil en gestion de patrimoine est en pleine mutation, et de nombreux cabinets et indépendants doivent s’adapter à un écosystème évolution rapide. Les réglementations ont beaucoup changé et sont toujours en cours de modification rapide. La digitalisation du métier est un bouleversement sans précédent aussi, qui vient impacter une grande partie de la profession. Le rapport au client est de plus en plus dématérialisé, et la comparaison entre les différents acteurs est plus rapide. Cela renforce la concurrence entre les acteurs et leurs différentes typologies (indépendants, cabinets, groupes, etc…)
Consolider votre cabinet en gestion de patrimoine
Pour consolider votre cabinet en gestion de patrimoine, il existe plusieurs solutions. Nous observons une tendance importante à la fusion entre des groupes de taille moyenne (comme par exemple entre FIP Patrimoine et Patrimoine Consultant en 2015), qui décident de regrouper leur force pour être plus efficace dans le marché actuel. En effet, la taille des cabinets apparait comme un critère de choix de plus en plus important pour les clients, qui sont rassurés par la solidité de l’entreprise. Une plus grande équipe de conseillers rime aussi avec une veille de meilleure qualité, et une adaptation plus rapide au marché. Cependant une part importante des clients continuent à préférer faire appel à des indépendants en direct, car le besoin de contact humain reste très important dans la profession. Le besoin de clarté ressenti par les détenteurs d’un patrimoine apparait toujours comme une raison fondamentale de la confiance accordée à un conseiller.
L’importance d’un réseau pour une meilleure qualité de conseil
La majorité des conseillers sont d’accord sur ce point : il est plus facile de travailler en réseau que seul. D’une part, le volume d’informations à suivre pour conseiller efficacement continue de croitre de plus en plus vite. Dès lors, l’intérêt d’un réseau apparait très nettement : les collaborateurs peuvent se répartir les tâches de suivi (actualités fiscales, juridiques et réglementaires ne sont que des exemples parmi d’autres).
La seconde raison fondamentale est celle de l’outillage. Selon David Gandar, dans une interview de 2016, il est plus que probable que la partie « artisanale » de la profession soit en voie de disparition. Sans l’intégration à un réseau, il devient très difficile de travailler correctement. Il faut en plus s’assurer un suivi en termes de formation de conseil en gestion de patrimoine. Les réseaux et grands groupes peuvent beaucoup plus facilement accéder à ce type de prestation, notamment en organisant des sessions de formation groupées.